La Thaïlande de ci de là...

« Ce ne sont pas les photos qui sont importantes, mais ce que l'on ressent en les regardant. »
— David Alan Harvey


La Thaïlande s’éveille sous un ciel qui hésite entre l’or et l’azur. À l’aube, les rues bruissent des premiers moteurs de tuk-tuks et des balais effleurant le bitume. L’odeur du jasmin se mêle à celle du riz gluant encore fumant, tandis que les temples s’illuminent sous les premiers rayons du jour.
Ici, le temps ne suit pas toujours la même cadence. Il danse, tantôt pressé dans le chaos des marchés, tantôt alangui sous la chaleur étouffante des après-midis. Dans les ruelles des villes, les fils électriques s’emmêlent comme des serpents suspendus au-dessus des échoppes. Plus loin, au bord du Mékong ou sur une plage bordée de palmiers, le monde semble ralentir.
Le sourire thaïlandais est une énigme. Il cache autant qu’il révèle, mais il n’est jamais absent. Il s’offre avec une douceur désarmante, qu’on soit voyageur égaré ou simple passant.
Et puis, il y a les saveurs. Un équilibre fragile entre le sucré, l’acide, l’épicé. Une bouchée de som tam enflamme la langue, un curry adoucit par le lait de coco apaise aussitôt.
La Thaïlande est un poème écrit à l’encre du ciel et de la mer, où chaque instant se grave dans le souvenir comme une lumière qui ne s’éteint jamais.





























































































