Les villes

Dans les rues de Bangkok, une mégapole pleine de contrastes, je me faufile entre les vendeurs ambulants, les klaxons assourdissants et les temples qui surgissent au détour d’un immeuble ultra-moderne. La ville est un kaléidoscope de couleurs et de mouvements, une scène en perpétuel changement où chaque instant mérite d’être figé.

Hanoi, plus douce, se dévoile dans la brume du matin. Au bord du lac Hoàn Kiếm, les silhouettes s’étirent dans des mouvements lents de tai-chi. Je me laisse happer par la poésie des murs jaunis du vieux quartier, des lampions et des petites tables en plastique où l’on partage un café aux arômes d’un autre temps.

Saigon vibre au son des moteurs de scooters qui se croisent dans un ballet incessant. Ici, les façades décrépites côtoient les cafés branchés. Je cherche les regards, les gestes du quotidien, ces scènes où l’ancien et le moderne s’entremêlent dans un équilibre fragile.

À Hong Kong, je lève les yeux vers les gratte-ciels qui semblent dévorer le ciel. Dans les ruelles, entre les échoppes de nouilles fumantes et les enseignes au néon, je capte les contrastes : l’opulence des centres commerciaux et l’intimité des cages à oiseaux suspendues aux balcons.

Puis il y a Marseille, brute et lumineuse. Du Vieux-Port aux quartiers populaires, la ville respire l’authenticité. Les ombres s’étirent sur le pavé, les voix résonnent en mille accents, et la mer apporte cette lumière unique que je traque avec mon objectif.

« Ce n'est pas la caméra mais l'œil qui fait la photo.»

— Alfred Eisenstaedt

Bangkok

Hanoi

Saigon

Hong Kong

Marseille